mercredi 4 octobre 2017

Préparatifs d'un coup de foudre !

“Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous.” ― Paul Eluard

“Il n'y a pas de hasard aux rencontres passionnées, il n'y a que des rendez-vous et de la complicité à ne pas manquer.” — Jean-François Pasques


Et si l'histoire de votre rencontre amoureuse avait déjà été écrite ?

Dans cet extrait du chapitre 14 du livre "Souvenirs de l'au-delà" du Dr Mickael Newton, l'auteur fait revivre sous hypnose (en état de "surconscience") les instants précédant le processus de réincarnation d'un de ses patients. Nous assistons dans ce chapitre aux tout derniers préparatifs orchestrés par les Guides spirituels de la prochaine vie terrestre du sujet dans laquelle vont défiler différents protagonistes appartenant à sa "famille d'âmes".

L'extrait qui suit met en lumière les préparatifs d'un ”coup de foudre” entre deux âmes sœurs, incarnées par Bill et Mélissa.


“Les âmes prennent la décision de s'incarner après avoir terminé leurs rondes de consultation avec leurs guides et leurs pairs, et après avoir éclairci les nombreuses ramifications physiques et psychologiques inhérentes au choix d'un nouvel hôte et d'une nouvelle vie. Il serait donc logique de présumer qu'elles s'en vont directement sur Terre à ce stade, mais il reste encore une étape importante à franchir avant la réincarnation.

Je suis certain que tous comprennent maintenant que les âmes, lorsqu'elles reviennent du lieu de sélection des vies, n'ont pas qu'à choisir le meilleur candidat humain pour leur prochaine vie, mais qu'elles doivent également coordonner leur décision avec les autres acteurs du drame qui se jouera dans le futur. Comparant la vie à une pièce de théâtre cosmique, nous dirons que nous y jouons le rôle principal. Toutes nos décisions affectent la vie des acteurs secondaires (secondaires parce qu'ils ne sont pas nous) dans notre scénario. Nous avons le pouvoir de changer leurs rôles, et vice-versa (résultat du libre arbitre), pendant que la scène se déroule. Les âmes avec qui nous serons en étroite association représentent nos partenaires et elles jouent toutes des rôles importants. 

Mais à quoi les reconnaissons-nous ?




Un grand nombre de clients qui viennent me voir accordent une importance souveraine à la recherche de l'âme sœur, de même que des autres personnes importantes à travers leurs régressions sous hypnose. Finalement, la plupart de mes sujets répondent eux-mêmes à cette question lorsqu'ils sont en état de surconscience, car apprendre à reconnaître les êtres qui joueront un rôle important dans leur vie future fait partie intégrante des préparatifs de départ.

L'endroit où les âmes se rendent dans ce but s'appelle le lieu de reconnaissance ou la classe de reconnaissance. On m'a dit que l'activité qui se déroule là ressemble à la préparation à un examen final. Mes sujets utilisent également le terme «classe préparatoire» pour décrire cet exercice de remémoration spirituelle qui a lieu au moment qui précède immédiatement le retour sur Terre. Le prochain cas témoigne de cette expérience.

Afin de bien comprendre l'activité spirituelle qui se déroule dans une classe de reconnaissance, il faudrait redéfinir le terme d'âme sœur. Plusieurs d'entre nous reconnaissent en leur épouse ou leur époux leur âme sœur. Néanmoins, nous avons vu précédemment que, dans certains cas, les âmes qui exercent une influence déterminante dans nos vies peuvent tout aussi bien être d'autres membres de la famille ou des amis intimes. Le temps que nous passons sur Terre en leur compagnie peut être long ou court, mais ce qui importe le plus, c'est la puissance de leur influence sur nous lorsque nous sommes en relation avec eux.

Au risque de simplifier à l'excès une question aussi complexe, il est possible de diviser nos relations avec les autres en quelques grandes catégories. Premièrement, il existe un type de relation si profonde, associée à l'amour, que les deux partenaires ne voient sincèrement pas comment ils pourraient vivre l'un sans l'autre. L'attirance physique et mentale les en convainc d'autant plus.

Deuxièmement, il y a les relations basées sur la camaraderie, l'amitié et le respect mutuel. Finalement, nous avons les associations avec de vagues connaissances qui agrémentent nos vies. Par conséquent, une âme sœur peut prendre plusieurs visages et notre rencontre avec des personnes qui entrent dans cette catégorie n'est pas le fruit du hasard.

Vos âmes sœurs se définissent comme des compagnons placés sur votre route pour vous aider et s'aider elles-mêmes à atteindre plus facilement des objectifs communs, grâce à un soutien mutuel. Qu'il s'agisse d'amis ou d'amoureux, on peut reconnaître ces personnes importantes grâce à des messages de notre surconscient. C'est une expérience merveilleuse et mystérieuse, à la fois physique et psychique.

Faire la rencontre d'un esprit familier peut s'avérer une expérience agréable ou frustrante. S'il y a une leçon à tirer de nos relations avec les autres, c'est le fait d'accepter les gens tels qu'ils sont, sans les rendre totalement responsables de notre bonheur ou de notre malheur. Certains de mes clients croient qu'ils se sont trompés de partenaire parce que leur mariage est un échec, que leurs relations sont tourmentées et qu'ils ont du chagrin. Ce qu'ils ne saisissent pas, c'est que les leçons karmiques sont parfois très dures et que les expériences amoureuses douloureuses sont des épreuves qui ont été délibérément planifiées.


Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nos relations avec les autres revêtent la plus grande importance.  (…) Je n'éprouve aucun plaisir à détruire vos illusions relativement à une rencontre dite imprévue, mais j'ai la conviction que les termes «chance», «événement fortuit» ou «inattendu» ne s'appliquent pas aux rencontres importantes au cours de nos vies, ce qui n'enlève rien à leur romantisme. J'ai entendu des récits émouvants d'êtres qui ont franchi des distances considérables pour se rencontrer à un endroit et à un moment précis. Il est également vrai que l'amnésie qui affecte notre esprit conscient peut rendre ces rencontres aléatoires, nous amener à faire fausse route et même à rater ces rendez-vous que la vie nous a donnés.

Dans le cas suivant, le dialogue commence au moment où je demande à mon sujet de parler de ce qu'il fait dans l'au-delà, dans les moments qui précèdent immédiatement sa réincarnation dans sa vie présente.



Cas n° 28

Dr Mickael Newton: Le moment où vous quitterez l'au-delà pour une autre vie sur Terre approche-t-il?
Sujet: Oui... Je suis presque prêt.
Dr N: Après avoir quitté le lieu réservé à la sélection d'une vie, aviez-vous choisi votre identité et les gens avec qui vous évolueriez sur Terre?
S: Oui, toutes les pièces du puzzle sont en place.
(…)
Dr N: Bien, j'en suis heureux. Maintenant, dites-moi si, après avoir pris l'engagement de revenir sur Terre, il reste une étape importante à franchir avant votre retour?
S: Je dois me rendre dans la classe de reconnaissance.
Dr N: À quoi ressemble cet endroit?
S: C'est une rencontre d'observation... avec mes compagnons... afin de pouvoir les reconnaître par la suite.
Dr N: Au moment où je claquerai des doigts, vous vous trouverez dans cette classe. Êtes-vous prêt?
S: Oui.
Dr N: (claquant des doigts) Expliquez-moi ce qui se passe.
S: Je... flotte... avec les autres... afin d'écouter le conférencier.
(...)
Dr N: Décrivez-moi cet endroit.
S: Heu... un auditorium circulaire avec une estrade au milieu -c'est là que se tiennent les orateurs.
Dr N: Flottez-vous ou êtes-vous assis sur des sièges?
S: (secouant la tête) Pourquoi aurions-nous besoin de sièges?
Dr N: Je me demandais. Combien d'âmes vous entourent?
S: Oh... environ dix ou quinze... des gens qui seront près de moi au cours de ma prochaine vie.
Dr N: Est-ce que ce sont les seules que vous voyez?
S: Non. Vous m'avez demandé combien d'esprits m'entouraient. Il y en a d'autres... plus loin, regroupés... afin d'écouter leurs conférenciers.
Dr N: Est-ce que les dix ou quinze âmes qui vous entourent font partie de votre groupe?
S: Certaines d'entre elles.
(…)
Dr N: Ces orateurs sont-ils vos tuteurs ou vos guides?
S: Non, ce sont les meneurs.
Dr N: Est-ce que ce sont des entités spécialisées dans ce type de travail?
S: Oui. Les meneurs nous donnent les signes, en même temps que des trucs ingénieux.
Dr N: D'accord. Rapprochons-nous du meneur pendant que vous continuez à me relater ce qui se passe.
S: Nous formons un cercle autour de l'estrade. Le meneur flotte de long en large au centre - nous pointant chacun notre tour, nous demandant d'écouter très attentivement. Il faut que j'écoute!
Dr N: (baissant la voix) Je comprends et je ne voudrais pas, pour tout l'or au monde, vous faire rater quoi que ce soit, mais je vous prie de m'expliquer ce que vous voulez dire par signes.
S: Ce meneur nous est assigné pour nous révéler à quels signes nous devrons être attentifs au cours de notre prochaine vie. Ces signes sont placés dans notre esprit afin de nous rafraîchir la mémoire plus tard, lorsque nous serons des humains.
Dr N: Quels genres de signes?
S: Des drapeaux - des balises sur l'itinéraire de la vie.
Dr N: Pouvez-vous être plus précis?
S: Les signes qui marquent notre route et nous poussent dans une nouvelle direction à certains moments, lorsqu'un événement important est sur le point de se produire... nous devons également connaître les signes qui nous permettront de nous reconnaître entre nous.
Dr N: Les âmes fréquentent-elles cette classe avant chaque réincarnation?
S: Certainement, nous devons nous rappeler certains petits détails...
Dr N: Mais n'aviez-vous pas visionné les détails de votre vie future lorsque vous étiez dans le lieu consacré à la sélection des vies?
S: C'est vrai, mais pas les petits détails. En outre, je ne connaissais pas toutes les personnes avec qui j'évoluerais. Cette classe constitue une avant-première... où nous sommes tous rassemblés.
Dr N: C'est pour ceux d'entre vous qui exerceront une influence réciproque sur vos vies?
S: C'est exact. C'est surtout une classe préparatoire, parce que l'on ne se reconnaît pas du premier coup lorsque l'on est sur Terre.




Dr N: Voyez-vous votre âme sœur principale?
S: (s'empourprant) ... Elle est là... et il y a d'autres personnes avec qui je suis censé entrer en contact... ou ce sont eux qui le feront... les autres ont également besoin de leurs signes.
Dr N: C'est pourquoi ces entités se retrouvent lors d'une rencontre réunissant des entités de plusieurs groupes. Chacun jouera un certain rôle par rapport aux autres.
(…)
S: C'est la raison pour laquelle nous nous réunissons. À certains moments dans ma vie, ces gens apparaîtront et je dois essayer de... me rappeler certaines... actions qu'ils accompliront... leur apparence... leur façon de bouger... de parler.
Dr N: Et chacun déclenchera un souvenir en vous?
S: Oui, et il va m'en manquer un. Ces signes sont censés évoquer instantanément un souvenir du style: «Ah! te voilà!» Nous pouvons penser: «Voici le moment de passer à la prochaine étape.» Ces petits détails peuvent sembler insignifiants, mais ils constituent de véritables points tournants dans nos vies.
Dr N: Qu'arrive-t-il si les gens ratent ces signes de reconnaissance parce que, comme vous l'avez dit, ils oublient ce que le meneur a dit? Ou alors, si vous n'en tenez pas compte et que vous empruntez une autre route?
S: (pause) Nous pouvons faire d'autres choix - qui ne seront peut-être pas aussi favorables - vous pouvez vous entêter, mais... (Le sujet s'arrête.)
Dr N: Mais quoi?
S: (avec conviction) Après cette classe, habituellement nous n'oublions pas les signes importants.
Dr N: Pourquoi nos guides ne se contentent-ils pas de répondre à nos besoins lorsque nous sommes sur Terre? Pourquoi toutes ces cérémonies et ces signes à se rappeler?
S: Pour la même raison que nous retournons sur Terre sans tout connaître à l'avance. Notre esprit s'enrichit de nos découvertes. Parfois, nous apprenons nos leçons assez rapidement... mais ce n'est pas la norme. Les épisodes les plus intéressants de notre vie se situent à ces carrefours et il est préférable de ne pas ignorer les déclics qui se font dans notre esprit.
(…)
Dr N: Je suppose que vous avez, bien ancrés au plus profond de votre esprit et en détail, les signes de reconnaissance?
S: Je l'espère bien!
Dr N: Bien, dites-moi alors quel a été le dernier signe qui vous a été donné avant la fin de cette session.
S: (pause) Un pendentif d'argent... Je le verrai lorsque j'aurai sept ans... autour du cou d'une femme qui habitera dans ma rue... elle le porte constamment.
Dr N: Comment cet objet d'argent déclenchera-t-il un souvenir en vous?
S: (distraitement) II brille au soleil... pour attirer mon attention... je dois me souvenir...
Dr N: (d'un ton autoritaire) Vous êtes maintenant capable de faire le lien entre votre savoir spirituel et terrestre, (plaçant mes mains sur le front de mon client) En quoi cette femme est-elle importante pour vous?
S: Je la rencontre lorsque je me promène à bicyclette dans ma rue. Elle sourit... le pendentif brille... je lui parle de ce bijou... nous devenons amis.
Dr N: Et ensuite?
S: (mélancolique) Je ne la connaîtrai que peu avant notre déménagement, mais ce sera suffisant. Elle me lira des choses, me parlera de la vie et m'enseignera... le respect des autres...
Dr N: Lorsque vous vieillissez, est-ce que les gens peuvent constituer eux-mêmes des signes vous aidant à établir un lien?
S: Certainement, ils peuvent faire des présentations au bon moment.
Dr N: Connaissez-vous déjà la plupart des entités qui seront des personnes significatives pour vous sur Terre?
S: Oui, sinon je les rencontrerai en classe.
Dr N: J'imagine qu'ils peuvent également organiser la rencontre de partenaires amoureux?
S: (rires) Oh, les marieurs - oui, ils font ça, mais les rencontres peuvent être amicales... professionnelles... ce genre de choses.
Dr N: Alors, les âmes qui sont avec vous dans cet auditorium et ailleurs peuvent établir différentes sortes de relations avec vous?
S: (enthousiaste) Ouais, je vais connaître le gars qui joue avec moi dans mon équipe de base-ball. Un autre sera un associé sur la ferme… ensuite, il y aura mon ami de toujours que j'ai connu à l'école primaire.
Dr N: Qu'arrive-t-il si vous vous liez avec la mauvaise personne en affaires, en amour, etc.? Est-ce que cela signifie que vous avez raté un signe ou un drapeau rouge annonçant un événement important dans votre vie?
S: Heu... ce ne sera probablement pas exactement mauvais... cela pourrait vous pousser dans une nouvelle direction.
Dr N: C'est bien. Dites-moi maintenant quel est le signe de reconnaissance le plus important que vous avez reçu lors de cette classe préparatoire.
S: Le rire de Mélissa.
Dr N: Qui est Mélissa?
S: Ma future femme.
Dr N: Et pourquoi se souvenir du rire de Mélissa?
S: Lorsque nous nous rencontrerons, son rire sonnera à mes oreilles... comme des clochettes... un carillon... Vraiment, c'est impossible à décrire. Ensuite, l'odeur de son parfum lorsque nous danserons pour la première fois... une odeur familière... ses yeux.
Dr N: Ainsi, il y a plus d'un déclencheur dans le cas d'une âme sœur?
S: Oui. Je suis si dense que les meneurs ont dû penser que j'avais besoin de plusieurs indices. Je ne voulais pas faire d'erreur dans ma rencontre de la bonne personne.
Dr N: Et dans son cas, quel était le déclic lui permettant de vous reconnaître?
S: (souriant) Mes grandes oreilles... lui marcher sur les pieds en dansant... ce que nous avons ressenti lorsque je la tenais dans mes bras.
Un vieil adage dit que les yeux sont le miroir de l'âme, et c'est le regard qui aide le plus à reconnaître notre âme sœur lorsque nous la rencontrons sur Terre. J'ai mentionné précédemment que les esprits gardaient le souvenir des sons et des odeurs et il en est de même pour les autres sens. Les meneurs peuvent donner des signes qui font appel aux cinq sens.
(…)

Dr N: Je veux éclaircir quelque chose. Lorsque vous étiez dans l'au-delà, est-ce que Mélissa et vous avez délibérément choisi les corps d'un homme et d'une femme afin de vous sentir attirés sur Terre?
S: (signe de tête affirmatif) Jusqu'à un certain point... mais nous étions attirés l'un vers l'autre sur Terre parce que dans nos esprits se cachait le souvenir de ce que nous étions censés avoir l'air.
Dr N: Lorsque la danse s'est déroulée, que s'est-il produit dans votre esprit?
S: Je me souviens de tout maintenant. Notre tuteur nous aidait, Mélissa et moi ce soir-là. Cette idée d'aller à la danse m'est venue spontanément. Je déteste danser parce que je suis maladroit. Je ne connaissais personne et je me sentais stupide, mais j'ai été guidé là.
Dr N: Est-ce que Mélissa et vous aviez écrit la scène de la danse ensemble au cours de la classe de reconnaissance?
S: Oui, nous le savions alors et, lorsque je l'ai vue à la danse, une lumière s'est allumée en moi. J'ai fait un geste très inhabituel, je me suis interposé entre elle et l'homme avec qui elle dansait. Lorsque je l'ai tenue pour la première fois dans mes bras, je me sentais de caoutchouc.
Dr N: Et qu'avez-vous ressenti d'autre, Mélissa et vous?
S: Comme si nous étions dans un autre monde... il y avait ce sentiment de déjà-vu... c'était si étrange durant cette danse... la certitude absolue que quelque chose d'important se produisait... la guidance... le dessein derrière notre rencontre... nos cœurs qui battaient la chamade... c'était un véritable enchantement.
(…)
Dr N: Arrive-t-il qu'au cours de vos vies vous fassiez fausse route et que vous ignoriez les drapeaux qui vous signalent un changement d'emploi, un déménagement ou la rencontre d'une personne importante parce que les détails que vous avez vus dans le lieu de sélection des vies ou le lieu de reconnaissance n'étaient pas implantés assez profondément dans votre esprit?
S: (longue pause) Les signes sont là, mais parfois je repousse mes... inclinations. Il y a des moments dans mes vies où je change d'orientation parce que j'y pense trop et que j'analyse trop la situation. Ou je ne fais rien pour les mêmes raisons.
Dr N: Ainsi, vous pouvez faire autre chose que ce qui était prévu lorsque vous étiez dans l'au-delà?
S: Oui, mais il se peut que ça ne marche pas aussi bien... mais nous avons le droit d'ignorer les drapeaux rouges.
Dr N: D'accord. J'ai apprécié ce que vous avez dit au sujet du lieu de reconnaissance et je me demande s'il y autre chose dans cette classe qui vous aide par la suite dans votre vie.
S: (d'une voix lointaine) Oui, parfois je ne sais plus que faire, quelle est la prochaine étape. J'essaie alors tout simplement... de m'imaginer dans quelle direction je devrais aller en contemplant d'où je viens et... ce que je dois faire me vient tout naturellement.”



lundi 21 août 2017

L'hypnose, un état naturel toutes les 90 minutes



Le principe de l'hypnose thérapeutique s'appuie sur un mécanisme naturel dont nous faisons tous l'expérience plusieurs fois par jour : le cycle ultradien. Ultradien signifie littéralement : plusieurs fois par jour. 

Le Cycle Ultradien a été découvert par Dement et kleitman en 1957 puis a été adapté par Ernest ROSSI, psychologue et élève de Milton H. Erickson, au domaine de la thérapie psycho-corporelle. Il définit le cycle naturel se reproduisant plusieurs fois par jour activation / repos. Soit des cycles de 90 mn / 20 mn. 

En effet, notre état de conscience tout au long de la journée n'est pas linéaire, il s'apparente plutôt à une courbe sinusoïdale. 


Toutes les 90 mn, le rythme des ondes cérébrales diminue naturellement... comme lorsque l'on entre en état hypnotique ! C'est le creux ultradien. Il dure entre 10 et 20 mn. C'est une période propice pour faire une pause.

Voilà ce qu'en dit le psychothérapeute Ernest Rossi :
"En acceptant les phases normales de votre repos ultradien et en vous autorisant à les apprécier lorsqu'elles surviennent au cours de la journée, vous permettez aux processus d'autorégulation de votre corps et de votre esprit, de traiter et de résoudre vos problèmes". 

Comment reconnaître ces phases de repos ?

Dans ces moments là, vous pouvez ressentir de la fatigue, ou un certain agacement, le besoin de faire une pause, vous pouvez sentir que votre attention est vague, floue... 

Amusez-vous à noter l'heure et vérifiez ainsi la réapparition de cette phase 90 mn plus tard. Si les circonstances le permettent, autorisez vous à en profiter pour respirer profondement, tout en fermant les yeux quelques minutes... 

Voilà une excellente manière, naturelle et bien agréable, de vous aider à gérer votre stress quotidien, n'est-ce pas !

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Sources : 
http://hypnoguide.blogspot.fr/2011/02/les-cycles-ultradiens.html
http://hypnosphere.spheroide.org/quest-ce-que-lhypnose/le-cycle-ultradien/



samedi 25 février 2017

Les premiers pas dans l’Au-delà

Qui sommes-nous ? Que faisons-nous sur Terre ? Quel est le sens de la vie ? Qu'y a-t-il après la mort ? Dieu existe-t-il ?

Et si toutes les réponses étaient enfouies dans notre inconscient ? Et si des techniques comme l'hypnose permettaient de les faire resurgir de façon claire ?

Les recherches menées pendant quarante ans par le Dr Michael Newton auprès de plus de sept mille patients pourraient bien en apporter une démonstration éclatante. Les réponses qu'il a obtenues aux grandes questions métaphysiques nous emmènent par-delà notre monde matériel, avant même notre naissance. L'arrière-plan de notre humanité se dessine à mesure que se livrent ses secrets engrammés dans notre inconscient collectif :

L'essence de l'âme, la nature de la mort, les EMI, le monde des esprits, Dieu, la haine, l'amour, les souffrances, l'avenir, les maladies, l'histoire, le temps, l'espace, la terre, le cosmos, les animaux, les prophètes, les cycles biologiques, les civilisations mythiques, les légendes, les phénomènes parapsychiques, les extraterrestres, les apparitions, les fantômes, les anges, le diable, les démons, les religions, l'occultisme, les guérisseurs, etc.

Tout commence dans les années 1970, lorsqu'un patient souffrant de douleurs persistantes sur le côté, et dont les médecins sont incapables de déterminer la cause, sollicite le Dr Michael Newton, thérapeute américain de formation universitaire spécialisé dans les thérapies de régression. Le Dr Newton remonte jusqu'aux souvenirs d'enfance enfouis dans l'inconscient du patient, sans déceler aucun accident ni trauma. Dans l'impasse, il lui demande alors de revenir directement à l'origine de sa douleur et de lui raconter la première fois où il l'a ressentie.

Et tout à coup, le patient se met à décrire un champ de bataille en France, sur la Somme, au cours de la première guerre mondiale, dans une division anglaise. Il se voit gisant par terre, dans la boue, complètement perdu et agonisant. Il affirme qu'il vient d'être tué d'un coup de baïonnette au côté droit...

samedi 3 septembre 2016

L'alimentation émotionnelle, la nourriture qui « comble le vide »

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Manger des sucreries après une rupture amoureuse, dévorer de la nourriture pendant des moments de tension, dépasser les quantités suffisantes pour notre corps, etc. Voilà ce qu’est  l’alimentation émotionnelle, une habitude pour laquelle il n’y a pas meilleure définition que les exemples.

Nous croyons qu’“être des personnes normales” équivaut à être en état d’alerte par rapport à la nourriture, que nous devons avoir peur du chocolat et de la crème, persuadés que si nous pouvions arriver à maîtriser “cette féroce faim intérieure”, nous parviendrions à l’harmonie. Nous oublions là que souvent, manger devient une métaphore de la façon dont nous vivons et de la manière dont nous gérons nos émotions.

Pourtant, dans de nombreux cas d’ingestion compulsive, la nourriture fonctionne comme un rideau de fumée qui nous empêche de voir le vrai problème : la perte de contrôle émotionnel par le besoin de combler le vide relatif à d’autres domaines de notre vie.

La relation entre les carences affectives et la nourriture

La nourriture peut devenir un substitut d’équilibre émotionnel. 

IMAGE 3Combien de fois avons-nous payé nos frustrations en nous empiffrant ou en mangeant une glace ou un chocolat ?

La compulsion qui nous guide au moment de manger est très souvent le désespoir au niveau émotionnel. Les régimes ne fonctionnent pas parce que la nourriture et le poids sont les symptômes, pas le problème.

Disons que le fait de se concentrer sur le poids est une manière de ne pas prêter attention aux raisons pour lesquelles tant de personnes se jettent sur la nourriture quand elles ont faim. Ceci, naturellement, est renforcé par notre société, qui focalise son attention sur les kilos en trop et sur les calories consommées.

On dirait que la perte de poids et l’obtention d’une belle silhouette provoqueraient chez nous la libération émotionnelle des événements douloureux qui nous tourmentent actuellement.
Geneen Roth, auteure spécialisée, met l’accent sur le fait que la prise de poids est, en soi, un symptôme. Même si nous arrivons à la faire diminuer, nous continuerons à générer de grandes fluctuations.

Je vous fais partager un passage qui illustre très bien cette question :
Quelqu’un assista une fois à un de mes séminaires après avoir perdu trente-quatre kilos en faisant un régime. Cette femme s’est mise devant cent cinquante personnes et elle a dit d’une voix tremblante :
— C’est comme si on m’avait dépouillée. On m’a volé le plus beau de mes rêves. Je croyais vraiment qu’en perdant du poids, ma vie changerait. Mais ce qui a changé en moi est seulement extérieur. L’intérieur est toujours le même. Ma mère est toujours décédée, et je suis toujours sûre que mon père me battait quand j’étais petite. Je suis toujours en colère et je me sens seule, et maintenant, je n’ai plus l’espoir de maigrir.

Le cercle vicieux de l’alimentation émotionnelle

D’une certaine manière, la préoccupation de notre corps masque des préoccupations bien plus profondes, qui alimentent un cercle vicieux d’inquiétudes qui ne se résolvent pas et qui freinent notre capacité à grandir et à nous développer.

Pour certains auteurs, le véritable problème de la prise de poids et de l’alimentation émotionnelle est que la nourriture devient un substitut de l’amour.

Ainsi, comme l’affirme Geneen Roth : “Si nous cessons d’alimenter l’enfant maltraité qu’il y a à l’intérieur de l’adulte solitaire, nous pourrons nourrir l’amour et donner lieu à l’intimité. De cette manière, nous libérerons la douleur de la vie passée et nous nous installerons définitivement dans le présent. Il n’y a qu’en nous réservant un espace pour l’intimité et l’amour que nous apprendrons à apprécier la nourriture et que nous cesserons de nous en servir comme d’un substitut.”
À certains moments, nous croyons que manger nous sauvera de nous-mêmes, de la haine que nous ressentons, de l’angoisse d’être qui nous sommes et de ce que cela provoque chez nous, et que nous ne souhaitons pas. C’est une espèce de pensée magique qui renforce un cercle vicieux qui nous tourmente.
Quand nous mangeons de manière déséquilibrée, nous ne prenons pas soin de nous et de notre présent. Mais comme nous le disons, nous soulager à travers la nourriture et prendre du poids est, très souvent, juste un symptôme qui se recrée dans un cercle vicieux. Alors, ce faisant, chaque fois que nous mangeons de manière compulsive, nous renforçons la croyance selon laquelle la seule façon d’avoir ce que nous voulons est de nous l’octroyer nous-mêmes grâce à la nutrition.


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C’est pourquoi chaque fois que nous nous adonnons à une ingestion excessive à la suite d’un déséquilibre émotionnel, nous renforçons ce désespoir associé à notre problème, ce qui provoque une pagaille encore plus grande. C’est un cercle vicieux en tous points qui se nourrit lui-même du besoin de manger, tout en cachant ainsi le problème de fond.
L’alimentation émotionnelle, surnutrition ou déséquilibre nutritionnel nous sert souvent d’appui imaginaire, c’est-à-dire que nous pouvons arriver à utiliser la nourriture pour maintenir debout les quatre murs de notre maison.
Prendre et perdre du poids ou être toujours au régime, c’est comme être constamment sur une montagne russe émotionnelle. Une personne qui se sert de la nourriture pour se protéger s’enivre sans cesse à travers le chaos, l’intensité émotionnelle et le dramatisme. Parce que comme nous l’avons dit, manger de façon compulsive reflète la mise en scène de la souffrance.

Source : http://nospensees.fr/lalimentation-emotionnelle-la-nourriture-qui-comble-le-vide/ 

jeudi 11 juin 2015

La personnalité de l'inconscient



Sancho Panza, Blaze et la soubrette

L'inconscient avance masqué. Il joue au débile, mais une histoire le fait penser à une autre histoire qu'il a déjà vécue et il a beaucoup d'expériences parce que, pour voyager plus léger, le conscient l'a chargé de sa mémoire. Comme Sancho Panza à Don Quichotte, il lui arrive de dire au  conscient : « Eh, arrête-toi ! ça, on peut faire ; ça, on peut pas faire. » Le conscient ne l'écoute pas souvent. Aussi, L’inconscient et son maître ruiné se retrouvent parfois dans l'officine d'un magicien qui promet au conscient de l'aider à récupérer l'or qu'il a perdu par sa présomption. Et L’inconscient de penser : « S'il m'avait écouté !... »

Mais il se tient silencieux, à son rang. Il s'occupe de la logistique : respiration, digestion, circulation et mémoire, pour autant que le conscient lui en donne les moyens. Même si ses moyens sont faibles, il fera au mieux. Il est dévoué. L’inconscient est un méditatif actif. Il engrange des millions d'informations à chaque seconde, les décante, les compare et les associe selon leurs ressemblances et leurs analogies (oh! il n'a pas l'intelligence si rationnelle de son maître !). Il n'arrête pas de travailler, de jour et de nuit, et s'arrange pour que tout soit prêt dès que le conscient en aura besoin. 
L’inconscient ressemble à Blaze (Yves Montand) au service de Don Salluste (Louis de Funès) dans La Folie des grandeurs. Ce dernier aurait dû faire attention, parce qu'en définitive, c'est toujours celui qui assure la logistique qui l'emporte sur le stratège, si ce dernier est trop irréaliste. Toute la névrose est là, et sa solution.

Sans vouloir le vexer, l’inconscient ressemble encore plus à une soubrette de Molière qu'à Sancho Panza ou à Blaze. Ceux-ci ont une certaine agressivité envers leur maître, que n'a pas l’inconscient, bien au contraire. La soubrette de Molière entend tout, voit tout, est au courant de tout et dans une situation complexe, saisit rapidement l'essentiel et la direction à prendre grâce à son bon sens. Quand le maître s'entête dans un projet absurde, elle s'arrange pour le faire échouer en montant des stratagèmes avec des complices qu'elle s'assure, voire en se déguisant. S'il lui arrive de lutter contre son maître, c'est parce qu'elle l'aime bien, quelque misanthrope, avare, ridicule ou mesquin qu'il soit. Elle lui rend service. Pourtant, son royaume visible n'est que la cuisine, le ménage et ainsi peuvent avorter les projets conscients les plus au point, parce que la soubrette les a jugés sots. 

Depuis que j'ai compris cela, je n'ai plus peur de mes gaffes : c'est l’inconscient qui a agi et m'a sauvé la mise. Voilà pourquoi en hypnose, nous racontons autant d'histoires et d'anecdotes à nos patients. Nous parlons alors avec l’inconscient, Sancho Panza, Blaze ou la soubrette. C'est mieux que de parler avec le conscient, Don Quichotte, Don Salluste ou Alceste. C'est plus primaire, mais plus chaleureux, plus réaliste, plus paisible et on sait mieux où on va, même si on n'en a pas encore une idée précise.

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Extrait de “Erickson, hypnose et psychothérapie”, Dr Dominique Megglé (pp 72-77)


La science et l'hypnose


    “Dans l'état actuel de la science et avec tes méthodes existantes d'expérimentation, nier les phénomènes extraordinaires de l'hypnotisme moderne, douter encore que chacun peut les obtenir et les étudier n'est plus de l'incrédulité, c'est de l'ignorance ! ” Dr Liébengen

L'étude du sommeil hypnotique avec toutes ses phases et ses phénomènes étranges (catalepsie, léthargie, somnambulisme, réveil étonnant de la mémoire ; exaltation extraordinaire de toutes les facultés et de tous les sens, suggestions de toutes sortes, illusions, hallucinations provoquées par l'hypnotiseur...) est une étude qui ne manque pas d'intérêt et permet de donner une base nouvelle à nos connaissances scientifiques et à nos conceptions philosophiques.

(...)

Cette science ne s'arrête pas là, elle a d'autres applications et parmi elles, la plus belle et la plus noble qu'il soit possible d'imaginer : soulager et guérir. Des médecins, des savants réputés dont personne ne peut mettre en doute la bonne foi, l'honnêteté et la compétence, ont appliqué l'hypnotisme dans la thérapeutique. Les résultats obtenus dépassèrent leurs espérances et ils se firent un devoir de proclamer les guérisons merveilleuses qu'ils avaient opérées par la suggestion et le sommeil hypnotique.

C'est par milliers que se comptent les malades guéris par ces procédés. Un grand nombre le furent, après avoir essayé en vain, pendant très longtemps, toutes les méthodes connues de traitements classiques. Le docteur anglais James Braid (de Manchester) dit qu'il peut avoir tort ou raison dans son exposé théorique, mais qu'on ne peut mettre en doute dans de nombreux cas sa parfaite réussite dans l'application de l'hypnotisme en tant qu'agent curatif. Il affirme que les résultats heureux dans les opérations ont été si immédiats et si nets, qu'on ne saurait méconnaître la relation de cause à effet. Le docteur Wetterstrand (de Stockholm) a employé cette méthode de traitement dans sept mille cas, le docteur Liébault (de Nancy), dans douze mille cas, et le docteur Bernheim, professeur de médecine à l'Université de Nancy, dans dix mille. Le docteur Charcot s'est rendu célèbre par ses recherches sur l'hypnotisme appliqué à la cure des maladies nerveuses. Les expériences tentées sur les malades de l'Hôpital de la Salpêtrière de Paris sont universellement connues.

Parmi les nombreux médecins qui se sont occupés d'hypnotisme, on peut citer les docteurs Azam, Bérillon, Bottey, Bourru, Broca, Burot, Dumontpallier, Durand (de Gros), Encausse, Grasset, Janet, Luys, Pitres (de Bordeaux), Auguste Voisin, etc., etc. Tous ces savants sont justement célèbres par leurs recherches sur cette science et les applications heureuses qu'ils en firent dans la thérapeutique. Le docteur Milne Bramwel (de Londres), Albert Moll (de Berlin); un grand nombre de médecins américains des plus éminents, tels que les docteurs C. Wood (de Philadelphie), Drayton, Herter, C.Simon (de New-York), emploient l'hypnotisme avec le plus grand succès et obtiennent par lui des guérisons miraculeuses.


Il est considéré par des savants réputés comme le plus précieux agent thérapeutique et curatif qui puisse être mis à la disposition de l'humanité. Il est aussi le plus puissant des anesthésiques, en même temps que le plus î inoffensif. Le traitement par l'hypnotisme est toujours bien faisant et ne cause jamais de préjudice. Entre des mains expérimentées, il n'a aucune action nocive et on peut toujours et dans tous les cas l'employer sans crainte, car il n'offre que des avantages sous quelque forme qu'on l'applique. Il peut s'employer dans la cure de toutes les maladies, soif imaginaires ou réelles, fonctionnelles ou organiques. Les maladies imaginaires sont très communes, elles peuvent avoir un caractère exceptionnel de gravité et la suggestion dans le sommeil hypnotique est à peu près la seule méthode de traitement rapide et certaine.

On reconnaît aujourd'hui que l'imagination peut créer la maladie, une maladie réelle, pouvant se manifester par des symptômes cliniques. Un médecin éminent, le docteur W.-P. Carr, professeur de physiologie à l'Université de Columbia, chirurgien à l'Emergency-Hôpital, dit, pariant d'un malade de cette espèce : « Il n'est bientôt plus qu'un misérable squelette et pourra même mourir de son mal imaginaire. Nous avons tous entendu parler de cette expérience classique de faire croire à un condamné qu'on allait le saigner à mort, et qui mourait vraiment, quoique pas une goutte de sang n'eût été versée. Cette expérience prouve le remarquable pouvoir de la suggestion à créer la maladie ». Toutes celles de ce genre sont radicalement guéries par l'hypnotisme. Les meilleurs résultats s'obtiennent également dans toutes les autres; même dans celles où l'imagination est loin de jouer le rôle créateur.

Le public non initié s'explique peut-être difficilement cette influence de l'hypnotisme, mais celui qui a été témoin ou qui a étudié et provoqué lui-même le sommeil suggéré n'y voit rien de bien extraordinaire. On a assez parlé de l'influence énorme du moral sur le physique, il n'est donc pas nécessaire d'y revenir, car, bien qu'inexplicable à l'heure actuelle, elle est absolument certaine et admise par tous.

Dans le sommeil hypnotique, sous l'impulsion des suggestions de l'opérateur, l'activité psychique est portée à sa suprême puissance et, pair cette activité extraordinaire, deviennent libres des forces qui font dans beaucoup de parties du corps ce qu'on n'obtiendrait jamais autrement. L'état du malade est rendu plus supportable, car si l'hypnotisme ne peut prétendre à faire dans tous les cas disparaître immédiatement la maladie, il atténue toujours la douleur qui accompagne celle-ci. On l'emploie particulièrement avec succès dans les névralgies, la sciatique, les rhumatismes articulaires et musculaires, les douleurs locales des blessures, la constipation opiniâtre, l'hystérie, la neurasthénie, dans la paralysie, etc. La mélancolie, l'hypocondrie, les idées sombres, les monomanies et beaucoup de maladies de l'esprit sont guérissables par la suggestion, Il en est de même de l'insomnie, du manque d'appétit ; les digestions pénibles et douloureuses sont beaucoup améliorées.

Un essai d'application de l'hypnotisme dans l'obstétrique (science de l'accouchement) a obtenu un succès éclatant. Les douleurs terribles de l'enfantement ont été supprimées et les accouchements ont pu s'obtenir sans appréhension de la part de l'accouchée, Les docteurs Dumontpallier et Mesnet (de Paris), le docteur Pritzl (de Vienne), l'hypnotiseur Gerling (de Berlin) ont appliqué l'hypnotisme dans ces cas et n'ont jamais eu à enregistrer d'insuccès. Le docteur Liébault, l'un des grands maîtres de l'hypnotisme, affirme que non seulement l'insensibilité, pendant l'accouchement est contenue, mais qu'il est encore possible de prévenir ou guérir les accidents qui parfois compliquent la grossesse.

On peut poser en principe que toutes les maladies, quelles qu'elles soient, peuvent être améliorées et qu'un grand nombre peuvent être guéries rapidement par le seul emploi de l'hypnotisme. L'hypnotisme fait des merveilles dans le soulagement de certaines affections qui, sans présenter un caractère de gravité ou de danger, n'en sont pas moins très douloureuses et malheureusement trop fréquentes. Bien rares sont les personnes qui n'ont pas souffert de maux de dents, de migraines ou de névralgies. Que peut la médecine actuelle contré ces affections ? Rien ou à peu près rien. L'hypnotisme soulage immédiatement et dans tous les cas.

Extrait de: Hypnotisme et magnétisme, somnambulisme, suggestion et télépathie, influence personnelle, Jean Filiatre (1978)